Les bons et les mauvais côtés de l’automatisation
Robots, gain de productivité, pratique, rapide, cher…Ce sont généralement les premiers mots qui nous viennent à l’esprit lorsqu’on mentionne l’automatisation. Toutefois, en pratique, ce n’est pas aussi simple. Au 21ème siècle, l’automatisation évolue à la vitesse de la lumière.
Automatisation
En quelques mots, l’automatisation est l’intervention d’un robot (sous forme de machine ou de logiciel) qui permet d’effectuer une tâche. La question étant : peut-on réellement parler d’un robot qui se rend au travail comme un humain le ferait ? Oui et non. Si vous vous rendez dans une usine, vous trouverez beaucoup de machines robotisées en pleine action. Alimentées en électricité, elles ont été programmées pour être rapides et efficaces 24h/24, 7j/7.
Autre exemple avec une entreprise qui utilise des logiciels : ces derniers génèrent des rapports, gèrent une charge de travail conséquente ou des tâches qui requièrent une intervention humaine.
La bonne nouvelle, c’est que tous ces appareils peuvent travailler facilement et efficacement sans jamais s’arrêter. Grâce à cette productivité h24, l’automatisation permet aux entreprises de gagner en productivité. Ainsi, la production d’objets à l’unité est 10 à 1 000 fois plus élevée avec des machines qu’avec un système à la chaîne avec des humains.
Du côté des entreprises, des outils et des scripts automatisés facilitent le travail à faire. Même les petites entreprises font appel à des outils de logiciel en tant que services programmés pour automatiser des petites et des moyennes entreprises. De plus, certains systèmes automatisés permettent de relier et coordonner plus de 1 500 applications pour faire de la comptabilité, gérer ses relations avec la clientèle, de façon à gagner en efficacité et en rapidité.
Facteur humain
Malheureusement, l’automatisation menace énormément le monde de l’emploi. En effet, avec l’insertion de ce nouveau système partout dans le monde, beaucoup d’employés sont renvoyés. Même si l’automatisation a du positif, le gros point négatif reste le facteur humain.
Par conséquent, beaucoup de métiers disparaîtront et ça ne présage rien de bon. Mais pas de panique, les machines n’atteindront jamais notre niveau de créativité. Revenons à notre exemple dans n’importe quelle usine ou entreprise : les personnes renvoyées en raison de l’automatisation occupaient des postes où des machines peuvent facilement les remplacer.
Néanmoins, comment ces personnes vont-elles s’en sortir ? Elles ont des bouches à nourrir et nous avons besoin d’elles. C’est là que l’on retrouve le gros point négatif de l’automatisation : le fameux débat de savoir s’il faut remplacer un employé par une machine afin d’économiser de l’argent, du temps et d’autres ressources.
La question reste d’actualité au fur et à mesure que l’automatisation évolue. Selon Forbes, plus d’un million d’emplois risquent d’être remplacés par des robots aux États-Unis. Par ailleurs, la CNBC explique que des millions de jobs verront le jour grâce à l’automatisation (des métiers qui nécessiteront tout de même de l’expérience et des connaissances).
En dehors des statistiques, des questions et de la confusion, la seule dont le monde a besoin maintenant c’est notre esprit. Les robots sont peut-être performants, mais ils ne sont pas dotés d’un esprit. De plus, ils sont bien loin d’atteindre le niveau de créativité d’un être humain. Si cela venait à se produire, cela changerait complètement la face de tout ce que nous avons toujours connu en termes de jobs et d’imagination.
L’automatisation n’est pas le fruit de la science-fiction, c’est une réalité. Il ne reste plus qu’à voir l’étendue des dégâts que tout ça aura sur le taux de chômage. Au bout du compte, l’automatisation pourrait apporter du bon comme du mauvais, et qui sait, de nouveaux métiers verraient le jour et sauver la vie de personnes aptes à les exercer. Qu’il soit prometteur ou sombre, attendons de voir ce que l’avenir nous réservera.