La liberté d’expression aux mains des réseaux sociaux
Ici, le concept de liberté d’expression est au cœur du débat. Sommes-nous libres de partager notre opinion sur tout ce qu’il se passe dans le monde pour qu’elle soit ensuite repartagée par n’importe qui ? Nous avons le luxe de pouvoir nous exprimer sur tout ce qui a de l’importance (ou non) à nos yeux. En effet, vous ne risquez pas de finir en prison, et ce, parce que nous vivons dans un système démocratique où notre liberté d’expression est assurée. Mais pourquoi remet-on cette liberté en question aujourd’hui ?
Réseaux sociaux
À l’heure actuelle, les réseaux sociaux jouent un rôle décisif car ils donnent la possibilité de partager son opinion ou de s’insurger contre une injustice sans hésitation (sauf si vous êtes en Corée du Nord). Ces réseaux sont plus neutres que d’autres plate formes : ils ne surveillent pas le contenu de vos publications, ils ne les retirent pas et ne cherchent pas à mettre en avant des partis politiques ou des organisations pour vous influencer. En dehors de la lutte contre la diffusion de fake news, le terrorisme et le piratage informatique, les réseaux sociaux se retrouvent face à un défi de taille qui soulève beaucoup de questions.
En effet, comment gérer la suspension du compte Twitter de l’ancien président des États-Unis sur un réseau social utilisé par de nombreux chefs politiques influents qui partagent constamment leurs opinions ? Au final, même si le compte de Donald Trump a été suspendu, il s’agissait avant tout d’une sanction justifiée, puisqu’il avait enfreint les conditions d’utilisation de Twitter.
Récemment, Facebook a également dû suspendre le compte Instagram de Donald Trump. Si Twitter a suspendu définitivement le compte de Donald Trump, Facebook a fixé une suspension de deux ans, accompagnée du message suivant : « Facebook ne fera pas de traitement d’exception envers les comptes des politiques ».
Conclusion
Il est évident que tous ces réseaux sociaux n’ont pas de camp. Si certains s’inquiètent pour leur liberté d’expression sur ces plate formes, ce n’est en réalité qu’une frustration parmi tant d’autres. Les réseaux sociaux ne vous contrôlent pas, ils suivent simplement les politiques et conditions acceptées par des millions d’utilisateurs, vous et moi y compris. Ils interviennent uniquement lorsque des comptes incitent (indirectement ou non) à la haine et ne respectent donc pas les règles imposées. Ces interventions ont pour but de lutter contre la diffusion de propos haineux et de fake news.
En fin de compte, vous aurez toujours votre liberté d’expression, mais à vous de voir si vous êtes prêts à accepter les conditions d’utilisation.